TRISTESSE

Où pouvons-nous aller, où nous cacher
Dans cette ville, dans cette salle d’attente d’été.
Pas d’oiseau qui l’oserait survoler ;
Un coup de pierre, et la pierre s’allumerait.

Les heures de l’après-midi défilent lentement
Comme si quelqu’un apprenait à jouer,
Et s’en vont tout droit pour faire naufrage
Aux bateaux bleus de nos poitrines tatouées.

Sous le chapeau brûlant du soleil
Deux par deux nous errons toute la journée
En portant notre triste attente éternelle
De penseurs de province, de penseurs nés.

La rivière est en train de tarir, et nous sur le pont,
Nous restons comme plantés dans le silence torride
Et menons de grandes discussions, et philosophons
Au sujet de la mer, de sa flore et de sa faune.

Traduit du bulgare par Mariana Chirova Simmandree

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